Bonjour toi ! ~ Feat. Fennec
Une lumière blanche éblouit fortement Griffe d'Hermine. Elle se releva, titubante.
Où est-ce que je me suis encore fourrée ? Elle regarda autour d'elle: du blanc. Le ciel avait une telle luminosité qu'elle ne voyait que du blanc.
Après plusieurs frottements d'yeux, elle vit qu'elle se trouvait parmi quelques buissons, et elle savait où. Ces buissons étaient tout simplement sur une ligne droite imaginaire qui rejoint le camp qui lui, se trouve... loin. Elle s'ébroua et commença sa toilette, grommelante. Depuis les tremblements de terres et le joignent de l'îles aux grandes terres, elle était perturbée et fatiguée, et il lui arrivait de s'endormir en dehors du camp des Vents. Et puis, ces chiens dangereux qui pouvaient survenir de partout... Elle en avait déjà croisé un [
miaw], et elle se rappelait encore de la terrible frayeur qui l'avait prise à ce moment.
Soudainement, elle se mit à trotter en direction des territoires neutres.
Je passerai au camp plus tard. De toutes façons les guerriers savent que je me débrouille. Il fallait qu'elle dégourdisse ses pattes qui lui semblaient si lourdes qu'elles étaient capable de la faire tomber au sol. Sa petite course lui fit du bien, elle passa ensuite par la petite mare pour boire puis elle se força à passer la tête sous l'eau froide pour se réveiller un peu.
Elle reprit son trot, commençant à aller mieux, puis, alternant marche et course, elle arriva enfin au niveau des terres neutres, et on apercevait déjà les petites montagnes. Elle savait que derrière celles-ci se trouvait le Pic Enneigé, excellent endroit pour se reposer. Elle se demandait si elle irait là-bas ou non, puis se dit qu'elle y réfléchira plus tard. La neige devait sûrement être très épaisse sur ce pic, déjà qu'elle voyait que la terre était recouverte d'un tapis blanc au loin. C'est normal, l y faisait plus froid que là où elle se trouve.
Avant de continuer, elle fit une pause, elle devait à tout prix manger. Elle n'avait jamais cru pouvoir autant chasser, mais au moins, elle était rassasiée et on n'aurait presque dit qu'elle avait passé une bonne nuit. C'est après s'être dit "une dernière pour la route", qu'elle vit une souris qui portait l'odeur... d'un chat.
Tiens ?... Elle était incapable de dire de quel chat il s'agissait, mais une chose était sûre: elle connaissait cette odeur.
Elle se dirigea vers la direction opposée à la souris, se disant qu'elle allait sûrement retrouver son prédateur. Cette souris devait sûrement se promener quand elle vit un chat et alors elle s'empressa de s'enfuir. Du moins, c'est ce que se disait la chatte grisée. Elle approcha lentement d'une silhouette de chat, puis tendit la tête, prudente. Elle vit alors Poil de Fennec qui se toilettait tranquillement, une bonne connaissance. Elle eut d'abord du mal à se rappeler d'elle, mais avec des efforts elle se souvint.
Elle s'approcha en gardant une certaine distance, de peur que ce ne soit finalement pas elle, puis s'assit à quelques pas de la femelle de la Tribu du Ruisseau avant de miauler en souriant:
—
Salutations Poil de Fennec. Je vois que tu te promène toi aussi.